SAWUBONA « Je te vois »,
Le Jour de la Terre marque tous les ans l’anniversaire de la naissance, en 1970, du mouvement environnemental tel qu’on le connaît aujourd’hui. Le jour de la Terre fut fêté pour la première fois le 22 avril 1970, lorsque le sénateur américain Gaylord Nelson encouragea ses étudiants à conscientiser leurs communautés aux enjeux environnementaux.
Au Québec, c’est depuis 1995 qu’on le célèbre en organisant toutes sortes d’activités. Le Jour de la Terre fait résonner haut et fort le message que des citoyens de toute la planète souhaitent une action rapide et décisive en faveur de sociétés écoresponsables.
Vous l’avez peut-être remarqué, mais l’attention pour la question des changements climatiques semble s’être essoufflée autant dans les médias que dans les conversations.
La morosité semble s’être installée autant au niveau politique que médiatique. Les reculs de nos gouvernements, ici au Québec, sur les questions et les décisions qui touchent l’environnement semblent suivre cette vague.
Pourtant, il y a urgence d’agir.
La Banque Mondiale en plus de la communauté scientifique mondiale prévoit qu’en 2060 la température moyenne sur la planète aura augmenté de 4 °C. Un rapport récent de l’ONU rapporte que le niveau des océans augmente 60 % plus rapidement qu’anticipé dans les pires scénarios. Ces changements et ceux à venir auront des répercussions catastrophiques pour ceux d’entre nous qui vivront encore, mais surtout pour nos enfants et pour des milliards d’êtres humains.
Alors, comment réveiller les consciences et combattre le pessimisme ambiant ?
Une nouvelle expression est même apparue dans le paysage des débats sur l’environnement pour décrire cette morosité ; le « Climatospeticisme ».
Selon Pierre Radanne, un expert des questions énergétiques et écologiques,
« … il y a pire que les climatosceptiques : les climatopessimistes. »
Pourquoi ?
« Parce que le pessimisme est une lâcheté. On a, au fond, le choix entre la souffrance et le silence. »
Selon le spécialiste des politiques énergétiques de lutte face au changement climatique, « il faut donc accepter la médiocrité actuelle de l’action politique sur le climat, mais, en aucun cas, abandonner la bataille. »
Alors, quelles sont les bonnes nouvelles pour 2023 ?
Eh bien,
En 1972, le politicologue et économiste américain Anthony Downs a publié une thèse intitulée « Up and Down with Ecology, ». Cette thèse explique les 5 cycles que suit l’attention et l’intérêt du grand public pour les problématiques comme l’environnement, la pauvreté et le racisme.
Voici en résumé comment fonctionnent ces cycles.
Phase 1 — La problématique mobilise d’abord un groupe restreint de personnes.
Phase 2 — Le sujet croit en popularité et le grand public s’enthousiasme à l’idée de trouver des solutions.
Phase 3 — Collectivement, nous prenons conscience des difficultés, des coûts et des menaces à notre confort de ces solutions.
Phase 4 — L’intérêt pour la problématique décline progressivement.
Phase 5 — La problématique atteint son plateau et probablement à un niveau au-dessous de la phase précédente.
Bref, retenons qu’à travers ces 5 phases, l’intérêt du grand public diminue même si la problématique n’a pas été résolue.
Voici les résultats d'une analyse du Duke Environmental Leadership Master of Environmental Management Program realisée en 2012. L'attention des médias nord-américains débute sa phase de croissance pour les solutions aux changements climatiques.
Ceci est particulièrement vrai pour les avancés technologiques et les incitatifs économiques qui rendent nos actions et nos comportements plus durables.
Voici donc la bonne nouvelle pour 2023.
Même si globalement, l’attention médiatique pour les changements climatiques semble au point mort, l'attention du grand public pour les solutions technologiques et les projets innovateurs facilitant l’adoption de comportements durables progresse.
Il y a donc deux règles à respecter pour profiter de ces nouvelles données.
1) Mettez l’accent sur l’attrait naturel des médias et du grand public pour la technologie
2) Racontez l’histoire inspirante d’individus et de petites communautés qui ont choisi de prendre les devants en trouvant des solutions locales et à petite échelle malgré les difficultés.
Ne nous sentons pas victime du peu d’attention donnée aux changements climatiques, à la pauvreté et au racisme ces jours-ci, Continuons à innover par des moyens de communication qui ont du punch. Diffusons avec originalité nos solutions et services qui font la différence pour l’environnement.
À bientôt !
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Jean-Philippe Vézina
Je suis coach en développement personnel, maraîcher, entrepreneur social, père de famille, bien plus encore, et, tout cela en même temps.
J’aide les Afro entrepreneurs & Leaders des secteurs de l’alimentation et du bien-être souhaitant croître et prospérer durablement.
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